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N° 360 : Travailler avec une maladie chronique évolutive

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    Maintien dans l’emploi, égalité professionnelle, démarche globale : le numéro de juillet-août-septembre "Travailler avec une maladie chronique évolutive" de Travail & Changement est en ligne !

     

     

    Face à la multiplication des pathologies dans la population active, les entreprises ne peuvent plus se contenter de réponses individuelles. La solution passe par la mise en oeuvre de politiques collectives, à même de favoriser le maintien en emploi des personnes atteintes.

    Témoignages d'experts, cas d'entreprises, méthode du réseau Anact-Aract, découvrez le numéro 360 de Travail & Changement.

    L'édito

    Par Hervé Lanouzière, directeur général de l'Anact.

    A l’heure où la question de l’aptitude médicale du salarié vient d’être à nouveau débattue, le temps est peut-être venu de s’interroger également sur l’aptitude des organisations : aptitude à accueillir des personnes indépendamment de leurs caractéristiques individuelles, qu’elles soient d’ordre physique ou liées à leur parcours, ce qui englobe tous les accidents qui émaillent possiblement nos vies. Car sur ce plan, personne n’est à l’abri d’être un jour, à un titre ou un autre, en situation dite de handicap et donc potentiellement d’exclusion. Pour cette raison, la maladie chronique évolutive n’est que l’une des multiples manifestations de la différence et du défi posé à toute entreprise de savoir faire face à l’imprévu, gage au passage de créativité et d’innovation. Dès lors, au-delà des approches compassionnelles, le sujet devient de société, et interroge la collectivité comme les collectifs de travail.

    Certes, objectera-t-on, les entreprises ont de moins en moins de marges de manœuvre et la compétition économique laisse peu de place aux aménagements individuels. Pourtant, une organisation qui sait s’adapter à la maladie chronique d’un collaborateur ne fait-elle pas la preuve de son agilité, qualité considérée aujourd’hui comme déterminante économiquement ? N’est-ce-pas le meilleur moyen d’adresser un signe rassurant à tous ses collègues ? Et d’obtenir ainsi leur confiance, leur motivation et leur engagement ?

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